La plupart des animaux peuvent être affectés par plusieurs maladies. Au nombre de celles-ci, nous avons les maladies virales, génétiques… Quelles sont les maladies virales trouvables chez les animaux ? Le présent article, à travers ses quelques lignes, vous permet de mieux connaître ces maladies virales.
Plan de l'article
- Parvovirus canins 2 (2a, 2b, et 2c )
- Lyssavirus émergents
- Coronavirus canin pantropique
- La maladie du carré : maladie virale chez le chien
- Leucénie féline: maladie virale chez le chat
- Maladie de Newcastle : maladie virale chez les oiseaux
- Virus de la variole aviaire : maladie virale chez les volailles
- La fièvre aphteuse : maladie virale chez les bovins et les porcins
- La maladie de la langue bleue : maladie virale chez les ruminants
Parvovirus canins 2 (2a, 2b, et 2c )
Encore appelé gastro-entérite infectieuse, ce virus est observable habituellement chez les chiens et les chats. C’est un virus extrêmement contagieux et très dangereux. Comme symptômes repérables, on a: la léthargie brutale, les vomissements, les diarrhées hémorragiques.
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Quand ceux-ci sont repérés, il est urgent de consulter le vétérinaire au plus tard 48h après constat. Ceci afin d’apporter une guérison audit animal. Toutefois, pour protéger l’animal contre cette maladie, l’on peut procéder à une vaccination de celui-ci. Aussi, chez le chat la maladie causée par le parvovirus est la panleucopénie féline.
Lyssavirus émergents
Renommé virus de la rage, le lyssavirus est une maladie infectieuse et mortelle. Les symptômes à travers lesquels l’on peut reconnaître un animal atteint de ce virus sont plusieurs. Il s’agit de: l’excès de colère, la bave, les morsures, le mal à respirer. Dans ce cas, engendrer une action urgente est nécessaire et des vaccins existent.
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Une maladie généralisée du Coronavirus canin pantropique est le Coronavirus félin. Les signes généraux de cette maladie sont: la fièvre, l’abattement et l’inappétence. Outre ces signes, l’animal peut présenter des signes nerveux comme l’ataxie, les convulsions et des signes locaux (la détresse respiratoire, les vomissements, la diarrhée hémorragique). Les zones de lésions affectées par cette maladie sont les amygdales, les poumons, les reins, le foie, la rate, etc.
Une fois l’animal atteint, la mort est inévitable (au bout de 2 jours). De plus, cette maladie généralisée peut être confondue à la parvovirose canine. Le virus peut être repéré dans les matières fécales de l’animal, dans les organes profonds et le cerveau.
De type viral et très contagieux, les symptômes de cette maladie sont entre autres: la fièvre, les vomissements, la toux, le manque d’appétit. Le propriétaire de l’animal doit engager une urgente action si l’animal est atteint et il existe bien des vaccins pour la prévenir.
Elle est causée par un rétrovirus et est ainsi un virus ARN enveloppé. La présence de cette enveloppe rend le virus plus labile. La prévention et le contrôle peuvent être envisagés grâce à des vaccins commerciaux disponibles mais dont l’efficacité reste à désirer. Un traitement recommandé dans ce cas est les antibiotiques.
La maladie de Newcastle est une autre maladie virale qui affecte les oiseaux. Elle est causée par un paramyxovirus et peut causer des perturbations importantes dans l’industrie avicole. Les signaux cliniques varient en fonction de la souche du virus et de l’hôte infecté, mais peuvent inclure une toux, une conjonctivite, une diarrhée et même une mortalité élevée chez certains oiseaux.
Il existe des vaccins efficaces pour prévenir cette maladie chez les volailles domestiques, telles que les poulets ou encore les dindons. La surveillance continue est nécessaire pour empêcher l’apparition de nouvelles souches virales.
Des mesures supplémentaires doivent être prises si le propriétaire remarque tout symptôme anormal dans son troupeau d’oiseaux, tels que ceux mentionnés ci-dessus, ou toute modification comportementale inhabituelle chez ses animaux.
La réglementation concernant la détention d’animaux doit aussi être respectée afin de limiter sa propagation possible aux autres animaux sauvages et domestiques vivant à proximité. Effectivement, il arrive souvent que cette maladie soit transmise entre plusieurs espèces différentes, comme c’est notamment le cas lorsqu’elle se propage auprès des pigeons urbains.
Bien qu’il existe des façons éprouvées pour prévenir un certain nombre de ces infections virales dangereuses chez nos compagnons félins ou encore nos amis à plumes, il reste essentiellement important pour tous les propriétaires d’animaux d’être conscients des différents virus qui existent afin qu’ils puissent prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour protéger leurs animaux de compagnie.
Parmi les maladies virales affectant les volailles, le virus de la variole aviaire est l’une des plus mortelles. Ce virus appartient à la famille des poxvirus et touche principalement les poulets, mais peut aussi infecter d’autres oiseaux tels que les dindons, les canards et même certaines espèces sauvages.
Les signes cliniques chez une poule ou un autre oiseau infecté par ce virus peuvent varier en fonction de leur âge et de leur état général avant l’infection. Les symptômes les plus courants sont une perte d’appétit, une diminution importante du taux de ponte pour une poule pondeuse ainsi qu’un écoulement nasal clair avec des yeux gonflés qui peuvent conduire, dans certains cas, à la cécité totale. On peut observer une inflammation visible sur leur crête et leurs barbillons.
Il n’existe pas encore de traitement connu contre ce type particulier de maladie virale chez ces animaux. Par conséquent, il est recommandé aux propriétaires d’oiseaux domestiques ou professionnels en contact avec ces derniers, de se conformer strictement aux protocoles sanitaires appropriés pour éviter toute contagion inutile.
En cas d’épidémies graves dans un élevage professionnel (ou industriel), il peut être nécessaire, selon la gravité du cas, de sacrifier tous ceux qui ont été contaminés afin d’empêcher toute propagation ultérieure du virus dans tout le troupeau.
Grâce aux efforts continus déployés par l’industrie avicole mondiale, des vaccins efficaces ont été développés pour prévenir la maladie de la variole aviaire chez les poulets et autres oiseaux. Les éleveurs sont donc fortement encouragés à utiliser ces vaccins avant que leur troupeau ne soit infecté par le virus. Cela permettra non seulement de protéger leurs animaux domestiques ou d’élevage contre cette maladie potentiellement mortelle, mais aussi d’éviter tout risque possible de contamination pour les humains travaillant en contact avec ceux-ci.
Il faut se rappeler qu’avec un peu plus de vigilance et une meilleure compréhension des infections virales menaçant nos compagnons à plumes notamment, ou encore nos volailles, nous pouvons aider à garantir un avenir sûr et sain pour tous les membres du royaume animal.
La fièvre aphteuse est une maladie virale qui affecte principalement les bovins, les ovins et les porcins. Cette infection se caractérise par des lésions cutanées douloureuses sur la bouche, le nez et les pattes de ces animaux. Les signes cliniques peuvent aussi comprendre une forte fièvre accompagnée de fatigue, un manque d’appétit et des troubles respiratoires.
Cette maladie peut être rapidement transmise au sein du cheptel, ce qui entraîne souvent des perturbations économiques considérables dans l’industrie agricole. La transmission peut s’effectuer par contact direct avec un animal infecté ou même indirectement via l’eau ou la nourriture contaminée par des matières fécales infectées.
Pour prévenir cette maladie virale chez ces animaux d’élevage, il existe plusieurs vaccins disponibles spécialement conçus pour protéger contre différents types (ou sérotypes) du virus responsable de cette fièvre aphteuse.
Toutefois, en cas d’une épidémie importante au sein d’un troupeau ou dans toute une région géographique particulière, des mesures plus draconiennes peuvent être nécessaires pour empêcher toute propagation ultérieure de la maladie aux autres parties concernées.
Bien que rarement mortelle chez ces animaux domestiques ou sauvages atteints de cette infection virale, la fièvre aphteuse peut avoir encore plus de graves conséquences sur l’économie agricole de certains pays. En effet, les animaux atteints doivent être abattus et incinérés (ou bien enterrés) pour éviter toute propagation ultérieure au sein de la population bovine ou porcine.
Les experts recommandent que les éleveurs respectent strictement les mesures préventives applicables et signalent tout cas suspect immédiatement aux autorités sanitaires compétentes.
Avec une réponse collective rapide et efficace en matière d’identification des symptômes chez ces animaux infectés par ce virus particulier, nous pouvons aider à protéger la santé de nos compagnons domestiques ainsi que l’intégrité économique de notre industrie alimentaire mondiale.
La maladie de la langue bleue est une infection virale qui affecte principalement les ruminants tels que les moutons, les chèvres et les bovins. Elle se propage par l’intermédiaire d’un insecte appelé Culicoïde (ou ‘moucheron piqueur’), qui agit comme vecteur pour transmettre le virus d’un animal à un autre.
Les signes cliniques typiques de cette maladie chez ces animaux incluent des symptômes respiratoires ainsi qu’une inflammation visible dans la bouche ou sur la langue du bétail infecté. Il peut y avoir une augmentation marquée de la température corporelle et une décoloration inhabituelle des muqueuses visibles autour de leurs yeux.
Dans certains cas graves, cette maladie peut causer des complications fatales telles que des inflammations cardiaques ou pulmonaires bien qu’elle soit rarement mortelle chez ces animaux domestiques.
Il existe plusieurs mesures préventives disponibles contre cette maladie particulière chez ce cheptel. Toutefois, elles nécessitent souvent l’utilisation régulière d’insecticides appropriés afin de contrôler efficacement la population locale du moucheron piqueur responsable de sa propagation.
Si vous êtes éleveur ou propriétaire d’animaux domestiques sensibles à cette infection virale spécifique • en particulier si vous vivez dans un climat chaud et humide • il faut assurer la propreté et l’hygiène, ainsi que la mise en œuvre d’un programme régulier de vaccinations.
Toute nouvelle apparition de symptômes inhabituels chez un animal doit être signalée immédiatement à votre vétérinaire traitant. Avec une réponse rapide et appropriée aux premiers signes cliniques, vous pouvez aider à prévenir la propagation ultérieure de cette maladie virale chez ces animaux vulnérables.
La maladie de la langue bleue est considérée comme une menace sérieuse pour le bien-être des animaux domestiques dans certaines parties du monde. Avec les mesures préventives appropriées en place, nous pouvons continuer à protéger efficacement notre bétail contre cette infection très contagieuse tout en préservant l’intégrité économique de nos industries agricoles locales face aux risques potentiels associés.